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Des étudiants découvrent le land art.

Dernière mise à jour : 19 nov. 2020



Le land art dans la médiation artistique


Le 29 septembre 2020, je suis intervenue à l'INSPE, Institut National Supérieur de l'Education de Toulouse, dans le cadre d'un Master "enseigner auprès des publics à besoins spécifiques". Nous avons pu expérimenter comment le land art, discipline artistique à part entière, représente un excellent média pour créer.


En effet, s'inspirer des éléments naturels, imparfaits et irréguliers permet de dédramatiser l'acte de création. Il n'y a pas les mêmes exigences qu'avec des supports standards comme le papier et la peinture car, l'on peut faire et refaire, poser et enlever, empiler et aligner...la nature se charge ensuite de défaire ce que nous avons fait. Peu de traces durables avec le land art, rien que de l'éphémère qui vient s'inscrire dans le cycle de la matière et des saisons.


Ainsi, nous avons joué avec les couleurs de l'automne, et nous vu comment, des personnes atteintes de handicap ou ayant des besoins spécifiques pouvaient s'installer dans la nature, jouer, inventer, observer et ressentir les bienfaits de cette escapade en pleine nature.


Créations, inspiration, observation...


Pourquoi le land art ?


· discipline simple qui ne demande pas la maîtrise d’un média spécifique : s’adapte à tous

· le temps de collecte représente souvent un temps d’introspection qui permet de se poser

· éléments naturels qui se trouvent quasiment partout

· irrégularité et unicité de ces éléments/parallèle avec les humains : tous uniques, tous singuliers

· s’inclut dans les cycles des saisons, de la matière. Parallèle avec l’humain inscrit lui aussi dans un cycle de la matière

· art éphémère, dédramatise la « trace » laissée lors de pratiques comme le dessin, la peinture, le collage

· on peut revenir sur ce qui a été fait en enlevant, repositionnant les éléments. Permet d’être acteur de ses créations

· permet de faire de la 3D

· convient aux personnes n’ayant pas spécialement une motricité fine en leur donnant des éléments plus gros (cailloux, bouts de bois, feuilles d’arbres…)

· possibilité d’écrire avec les éléments (bâtons, cailloux) ou de détourer des silhouettes


Les étudiants ont expérimenté la création seuls, à deux avec comme consignes " représenter les mots suivants : force, résistance, délicatesse, fêlure..." puis " créer sans se parler dans un cadre défini".


De manière collective, un mandala a été réalisé en un temps réduit, pour vivre la création dans la contrainte.


Si vous êtes intéressé.e pour me faire intervenir dans votre structure, n'hésitez-pas à me contacter !



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